DYL #1: Apprenez à gérer vos échecs (French)

Bienvenue au tout premier épisode de ma série hebdomadaire “Develop Your Life” (ça sonne mieux en anglais, d’ailleurs l’ironie c’est que malgré le nom, je ne parlerai que de moi mais vous devriez tout de même vous sentir concernés donc ne vous inquiétez pas de ce pseudo-narcissisme). Je compte démontrer l’effet du développement personnel (ah ! ce fameux devP ) dans ma vie quotidienne, comment je mets en pratique et exécute les informations acquises, et comment je prends le contrôle de ma vie afin d’accomplir mes objectifs. Si vous souhaitez acquérir la même mentalité que moi, continuez de lire cet article car il est fait pour vous.

Donc aujourd’hui, je vais vous parler de mon premier gros échec, ce que ça valait à mes yeux et comment je l’ai géré puis surmonté.

Tout le monde est capable de faire des erreurs et d’échouer car nous ne sommes pas parfaits. Certains de vos échecs seront plus distincts que d’autres dans votre mémoire parce qu’ils sont arrivés à des moments importants ou décisifs, des moments qui comptaient vraiment pour vous.

Au cas où vous ne le savez pas déjà j’ai 17 ans, donc ça justifiera peut-être ce que je suis sur le point de dire mais je n’ai connu qu’un seul échec cuisant jusqu’à présent, c’est probablement parce que je n’étais pas assez ambitieux ou courageux pour essayer de faire plus de choses sinon ce chiffre aurait été plus élevé mais c’est un sujet dont on discutera une prochaine fois.

Mon échec cuisant était que je n’avais pas réussi à obtenir les notes nécessaires à la fin de ma première année en Sixth Form, pour ceux qui ne le savent pas le système d’éducation anglais est un peu différent de celui français, à la fin de la première année qui est l’équivalent de la 1ère en France a des examens nommés “AS-Level”, les notes obtenues à ces examens sont utilisées par les universités pour prédire le niveau de leurs candidats.

Si vous n’avez pas les notes voulues, vous perdez vos chances d’accéder à l’université après la deuxième année qui constitue les “A-Level”, c’est comme si vos résultats en 1ère étaient aussi importants que ceux du Bac en terminale. Eh bien pour moi qui voulais faire de la médecine, ça l’était davantage.

Si vous ne prouvez pas que vous êtes un élève doué alors est-ce que vous méritez de concourir parmi les meilleurs qui ont justement prouvés ce dont vous n’étiez pas capables? La réponse est l’un des mots les plus simples dans la langue de Molière, “Non”.

Voici ce qui m’était arrivé, même si j’étais assez intelligent, même si mes parents et tous ceux qui me connaissent le savaient, ça ne se voyait pas sur les examens. Je n’avais pas réussi à prouver mes compétences au moment décisif, au lieu de briller telle une étoile j’ai sombré tel un trou noir et ô que j’en ai broyé du noir !

J’avais déçu ma personne ainsi que tous ceux qui ont cru en moi. Je voyais tout dans leurs regards; la perte de confiance, les questions, le doute, mais quelle excuse allait me sortir de ce pétrin ? Aucune car personne d’autre que moi n’était responsable, c’était complètement de ma faute et il fallait que je l’accepte.

Pendant les vacances d’été, j’ai passé beaucoup de temps seul, il me paraissait logique de m’isoler parce que je savais que quiconque autour de moi m’abattrait davantage que ce soit consciemment ou inconsciemment, je savais que la règle des fréquentations n’irait pas en ma faveur tant que je n’avais pas réglé mes problèmes.

Si vous ne connaissez pas la règle des fréquentations, elle explique que vous deviendrez la moyenne des gens avec qui vous passez le plus de temps, dans mon cas, je n’avais pas prouvé être assez bon pour faire partie d’un groupe d’élites mais pourtant assez bon pour m’élever au dessus des groupes de niveau inférieur, j’étais donc tout seul incapable de migrer vers l’un ou l’autre. Cela m’a donné l’occasion de trouver les réponses aux cinq questions suivantes :

“Qu’est-ce que je peux apprendre de mes erreurs pour la prochaine fois que cela m’arrive?”

“Pourquoi est-ce que ce n’est pas fini?”

“Où en es-tu par rapport à ton objectif?”

“Qu’est-ce que je peux apprendre de quelqu’un qui a réussi dans une situation semblable?”

“Qui as-tu besoin d’être pour atteindre ton objectif?”

Remarquez qu’aucune de ces questions ne donnait de réponse sur que je devais faire mais plutôt sur la personne que je devais être si je souhaitais atteindre mon objectif car je savais déjà ce qu’il y avait à savoir mais avant que je puisse y faire quelque chose, je devais d’abord avoir l’état d’esprit d’une personne capable de cette action.

Ceci est le principe que j’appelle “Être, faire, avoir” aussi minimisé sous le nom de “Être avant d’agir” que je trouve incomplet. Une fois que vous êtes, alors vous pouvez faire. Une fois que vous pouvez faire, alors vous aurez. Suivez ce principe sans sauter d’étape et vous verrez que vous accomplirez beaucoup plus de choses qu’auparavant.

J’ai débuté la rentrée au lycée comme si j’étais une nouvelle personne, j’étais déterminé, confiant et enfin un gagnant. Mes notes sont montées des plus basses pour se loger avec celles des trois meilleures de toutes mes classes confondues  (Il n’y a pas à dire, je ne m’en plaignais pas!).

Ce qui me fait rire quand j’y repense, c’est que ce n’était pas mon travail qui était la source du problème mais plutôt qui j’étais, mon identité. J’avais compris que la personne que j’étais se reflétait dans mes actes, si je me reposais sur mes lauriers et paressais un peu alors mes actes le montraient, si je pensais comme quelqu’un qui réussi alors mes actes le montraient aussi. C’était si simple que ça !

Je suis encore loin d’avoir terminé mon année scolaire mais je peux tenir la tête haute et affirmer que j’ai surmonté mon échec et je suis maintenant sur le bon chemin pour atteindre mon objectif.

Et vous ? Laissez un commentaire pour partager vos échecs et comment vous les avez gérés et surmontés. Si vous avez des questions sur certains principes que j’ai employés et que vous souhaitez que j’élabore là dessus ou en discuter avec moi, faites le savoir ! N’oubliez de laisser un j’aime, de partager à ceux qui ont besoin de lire cet article et de vous abonner à mon blog pour recevoir une notification de Develop Your Life (DYL) qui paraîtra chaque semaine car il y en a plus là d’où ça vient !

Pierre-André.

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